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Gallant, Antoinette

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Repères bibliographiques

Le journal d'une raconteuse. Summerside, I.-P.-E.: La Société Saint-Thomas d'Aquin, 1979.
 
  Sous forme de journal intime sont relatées des bribes d'histoires cocasses qui se sont passées à Rustico, un village de l'Ile-du-Prince-Edouard. Après avoir lu La Sagouine (1971) d'Antonine Maillet, Gallant se sent encouragée à utiliser le parler acadien pour écrire ses histoires, comme elle l'explique dans l'avant-propos (le livre est dédié à Maillet). La plupart des entrées commencent avec un commentaire sur le temps, ce qui souligne l'importance de la météo pour les fermiers et les pêcheurs de la communauté où habite l'auteure. Sont également décrites les corvées d'antan (la lessive à la main), les coutumes qui changent, l'impact de la vieillesse sur les femmes, le mode de vie des religieuses, etc. Voici un exemple de la confusion créée par des emplois différents de la langue:

«I' y a un homme qu'a venu citte l'autre jour qui demandait des questiangs, j'sais pas quoi faire. Il a demandé: "Combien de temps êtes-vous en résidence ici?" Moi j'ai cru qu'i' voulait saouar coument longtaigne que c'était dupuis que la maisang avant ‘té bâtie pis j'ai dit: "I' va su' deux cents aignes!" J'pense qu'il a cru que j'étais une sorcière. Ça vie longtaigne, i' disang» (27).


 

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