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Godbout-Rougerie, Ramona

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Repères bibliographiques

 
Nouvelles d'hier. Saint-Romuald, QC: Éd. Sans Âge, 1997.

Recueil de quatre nouvelles évoquant l'Acadie rurale du passé: «Le parfum des lilas» raconte le sort d'une jeune fille non mariée qui tombe enceinte. «Le temps d'une gigue» est l'histoire d'un jeune homme malade, soigné par différents membres de sa famille avant de mourir seul à l'hôpital. «La douceur d'une pêche» présente sur un ton joyeux le mariage d'une jeune fille de campagne; le début de la nouvelle fait contraste avec la suite portant sur le premier amour de son frère, amour qui ne peut se réaliser en raison d'un père avare et intransigeant. Le dernier texte, «Gladys des glaïeuls», rappelle l'importance que la religion a eue dans l'Acadie traditionnelle: dans ce récit, une jeune fille se convertit au catholicisme, à l'encontre de la volonté de son père.

 
Un petit ange au paradis. Saint-Romuald, QC: Éd. Sans Âge, 2000.
  Ce récit, «légèrement autobiographique» selon la quatrième de couverture, est dédié «à la mémoire de ma petite soeur, Francesca». Invitées au collège Notre-Dame d'Acadie pour une dernière réunion avant que l'institution ne ferme les portes après son amalgamation avec l'Université de Moncton, deux soeurs retournent à Moncton, voyage qui, pour l'une d'elle, Opale, fait remonter maints souvenirs de ses études en littérature, beaux arts et musique dans les années 1940. En passant par Saint-Bernard, Lise et Opale s'arrêtent au cimetière pour chercher la tombe de leur petite soeur Francesca, morte peu après sa naissance, qui est devenue le petit ange au paradis éponyme. Témoignage nostalgique des contributions éducatives que les religieuses de Notre-Dame du Sacré-Coeur ont faites à la première institution d'études supérieures pour jeunes filles fondée par elles, le récit évoque une jeunesse révolue dans une Acadie qui n'existe plus, sauf dans la mémoire.
   
Elle aimait tant danser. Salaberry-de-Valleyfield, QC: Les échos du patrimoine [publié à compte d'auteur], 2008.
  Dans ce livre biographique de Godbout-Rougerie s'entrecroisent deux trames narratives : l'auteure y retrace la maladie de sa sœur Gina, celle qui aimait tant danser, celle qui aimait tant la vie. Le récit de l'évolution de son cancer est entrecoupé de notes d'un journal, tenu lors de la maladie de la mère qui, suite à une hémorragie cérébrale, passe ses jours, aphasique et paralysée, dans un foyer où elle mourra. La forme de la double narration n'est pas tout à fait maîtrisée, mais l'effort de comprendre l'incompréhensible et l'amour pour deux chers êtres souffrants se font sentir tout au long du livre.
 
   

 

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